L'occupant marocain a expulsé 329 observateurs étrangers des territoires sahraouis depuis 2014

ven 26/12/2025 - 19:38

 

 

Laayoune occupée, 26 déc 2025 (SPS) L'occupant marocain a expulsé du Sahara occidental, entre l'année 2014 et le 24 août dernier, 329 observateurs internationaux, parlementaires, défenseurs des droits humains et journalistes venant de 21 pays et dont les derniers étaient deux défenseurs des droits humains de l'organisation Nonviolence.

Dans un communiqué conjoint, la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) et l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA) ont affirmé que les autorités de l'occupation ont expulsé, durant l'année en cours, 27 étrangers dont des parlementaires, des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes venant d'Espagne, des Etats-Unis et du Portugal dans le cadre du blocus imposé aux territoires sahraouis occupés.

La Norvège est en tête de la liste des pays dont les ressortissants ont été expulsés par les autorités marocaines avec 133 personnes, suivie de l'Espagne (105), de la Suède (9), de l'Italie (6), des Etats-Unis (6), de la France (6), de la Pologne (5) et du Royaume-Uni (4).

Les mêmes sources précisent qu'au cours de ces dernières années, le Maroc a expulsé ou interdit sept ONG internationales des droits humains d’entrer dans les territoires sahraouis occupés, à l'image de Human Rights Watch, Amnsety international, Nonviolence, Novact ou la fondation Carter, afin de les empêcher de constater les graves violations des droits humains et le pillage des ressources commis contre le peuple sahraoui.

Elles ajoutent que l'occupation marocaine a interdit pour la neuvième année consécutive le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme d'accéder aux territoires sahraouis occupés.

Le fait que la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) n'ait pas été dotée de prérogatives lui permettant d'enregistrer et de contrôler les violations commises contre les droits humains dans les villes occupées a permis au Maroc de poursuivre ses crimes contre les civils sahraouis.

Hassanna Douihi, membre de la LPPS a assuré que la partie occupée du Sahara occidental subit un blocus militaire et un black-out médiatique sévères. Il s'agit, dit-il, de mesures "méthodiques" visant à isoler les territoires sahraouis du monde en vue d'étouffer la vérité sur les violations commises par l'occupant. (SPS)

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