
Banjul (Gambie), 2 mai 2025 (SPS) La République sahraouie a participé ce vendredi à la séance d'ouverture de la 83e session de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP), tenue à Banjul, la capitale gambienne.
La République sahraouie a été représentée par l'ambassadeur Malainin Lakhal, représentant permanent adjoint auprès de l'Éthiopie et de l'Union africaine.
La séance d'ouverture a été présidée par le président de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, en présence d'un représentant du gouvernement gambien, de plusieurs personnalités africaines des droits de l'homme et de responsables d'institutions africaines, telles que le Comité africain des droits de l'enfant.
Les participants ont écouté les allocutions vidéo du président de la Commission africaine, du président du Parlement panafricain, du président de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, du représentant de l'Union européenne pour les droits de l'homme et de représentants d'autres organisations et organismes activant dans le domaine.
Dans son discours prononcé à cette occasion, le Président de la CADHP a souligné que l'Afrique est un continent malade, victime de tragédies dues au non-respect des droits de l'homme et des peuples, insistant sur l'importance du thème de l'année adopté par le dernier Sommet de l'Union africaine.
Le représentant de la République sahraouie a, pour sa part, prononcé une déclaration générale sur l'ampleur des violations flagrantes des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, dont l'obstruction marocaine à l'exercice du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, ainsi que les violations systématiques des droits civils, politiques, économiques et sociaux des Sahraouis se trouvant sous le joug de l'occupation marocaine.
A cet égard, le diplomate sahraoui a appelé la Commission, ainsi que les autres organes compétents de l'Union africaine, à dépêcher une mission aux territoires occupés, afin de mettre fin au mépris honteux de la situation dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Il a également dénoncé l'escalade contre les civils sahraouis depuis la violation de l'accord de cessez-le-feu par l'armée marocaine, ayant fait des dizaines de victimes de civils par l'armée marocaine à l'aide des drones.
Plusieurs sujets relatifs aux droits humains devraient être abordés lors de sessions spéciales, de séminaires et de discussions, a-t-on indiqué. (SPS)