“50 ans de mépris du droit international au Sahara occidental : coûts et perspectives“: thème d’une conférence à Genève 

جنيف
mar 09/09/2025 - 12:39

 

Genève, 09 sept 2025 (SPS) Le siège du Conseil des droits de l'homme à Genève a accueilli une importante conférence internationale intitulée «Cinquante ans de mépris du droit international au Sahara occidental : coûts et perspectives». L'événement s'est déroulé en marge de la 60e session du Conseil des droits de l'homme, organisé par le Groupe de Genève pour le soutien au Sahara occidental, en partenariat avec la représentation du Front Polisario à Genève et en présence d'éminentes personnalités du monde diplomatique, universitaire et des droits de l'homme. 

La conférence a débuté par un discours de Abdallah Saleh Possi, Représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations Unies à Genève et chef du Groupe de Genève pour le soutien au Sahara occidental, qui a souligné l'importance de soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour l'autodétermination. 

Le professeur Mads Andenas, professeur de droit international à l'Université d'Oslo et ancien chef du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, a présenté une analyse du droit à l'autodétermination et des graves violations des droits humains qui résultent du déni de ce droit.

Manuel Devers, avocat chargé de la défense du Front Polisario devant les tribunaux de l'Union européenne, a passé en revue les succès juridiques répétés du Front Polisario dans la défense des droits souverains du peuple sahraoui et de ses ressources naturelles. 

De son côté, l'activiste Erik Hagen, fondateur de Western Sahara Ressource Watch, a souligné les graves violations liées à l'exploitation des ressources sahraouies par des multinationales en l'absence de tout cadre juridique légitime. 

La conférence s'est conclue par une intervention d'Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies à Genève et conseiller spécial pour les questions juridiques. 

Il a souligné qu'un demi siècle après l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur le Sahara occidental, la communauté internationale doit redoubler d'efforts pour mettre fin au colonialisme et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance. 

Tout au long de ses interventions, la conférence a affirmé que le mépris persistant du droit international et des résolutions de l'ONU sur le Sahara occidental constitue une menace pour la paix et la stabilité régionales et aggrave les souffrances du peuple sahraoui dans la partie occupée du Sahara occidental.(SPS)

 

 

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