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L'Intergroupe pour le Sahara occidental appelle l'UE à prendre des mesures "immédiates" contre le Maroc

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Bruxelles, 03 mars 2021 (SPS) L'Intergroupe pour le Sahara occidental au Parlement européen a appelé mercredi l'Union européenne (UE) à prendre des mesures "immédiates" et "décisives" à l'encontre du Maroc afin de mettre fin à la répression qu'il exerce à l'encontre des militants des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.
"A la lumière de la situation alarmante et avec la poursuite des violations des droits de l'Homme au Sahara occidental, nous appelons l'UE, et notamment le Haut représentant (de la Commission européenne) et vice-président Josp Borrell de prendre des mesures immédiates et décisives à l'encontre du Maroc afin de mettre fin à la répression qu'il exerce contre les militants des droits humains" dans les territoires sahraouis occupés, indique une déclaration officielle de l'intergroupe qui appelle, en outre, l'UE à "soutenir la revendication légitime des Sahraouis relatives au respect de leurs libertés les plus fondamentales".
D'autre part, l'Intergroupe invite le Comité international de la Croix-Rouge à dépêcher une mission humanitaire au Sahara occidental afin d'apporter de l'aide aux civils et de s'assurer du respect de la réglementation internationale relative aux aides humanitaires.
L'intergroupe, qui exprime sa solidarité avec les défenseurs et des droits humains et des militants sahraouis, a fait part de son inquiétude quant aux agressions répétées contre la militante sahraouie, Sultana Khaya et sa famille.
"En 2007, Sultana avait été agressée au cours d'une manifestation, ce qui a provoqué la perte de son œil. Plus récemment, elle a été sérieusement blessée après avoir subi des actes de violences par des policiers chez elle à Boujdour où elle, et sa famille sont en résidence surveillée", informe la même source.
L'intergroupe a également attiré l'attention sur le cas des militants sahraouis, Ghali Bouhala et Mohamed Nafaa Boutasoufra, "arrêtés sans préavis dans les rues de Laâyoune" occupée et emprisonnés. Les députés membre de ce groupe se sont dits solidaires aussi avec le journaliste Mohamed Lamin Haddi du groupe Gdeim Izik , "détenu à la prison de Tiflit 2 où il est en grève de la faim depuis le 13 janvier dernier".
L'Intergroupe s'est insurgé contre la détérioration de la situation des défenseurs  des droits humains et autres militants dans les territoires sahraouis et qui "font face à une répression qui ne cesse de monter en cadence depuis la fin du cessez-le-feu", en novembre dernier, suite à l'agression marocaine contre des civils sahraouis à El Guerguarat. (SPS)
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