Aller au contenu principal

‘’Marzouki fait de sa croisade contre l'Algérie un fonds de commerce", estime un ministre algérien

Submitted on

 Alger, 08 Déc 2020 (SPS) Le professeur Chems Eddine Chitour, ministre algérien de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, compare les propos tenus récemment par l'ancien président tunisien, Moncef Marzouki, au sujet du Sahara occidental, à une "croisade" menée contre l'Algérie dont l'auteur en fait un "fonds de commerce qui rapporte aussi bien du côté du Maroc".
Dans une contribution publiée dans le quotidien "Le Soir d'Algérie", le Pr Chitour a qualifié M. Marzouki d'"avocat des mauvaises causes" qui "défend d'une façon irrationnelle la cause marocaine dans l'entêtement à occuper un territoire qui a vocation à être décolonisé", et qui a des convictions à "géométrie variable" et qui "oublie les droits de l'homme quand cela l'arrange au nom de l'allégeance au pays où il a vécu".
"Il en est des relations entre l'Algérie et la Tunisie comme de relations entre frères. Le seul bémol est l'arrivée intempestive de Moncef Marzouki qui a outrepassé ses degrés de liberté et de bienséance pour des raisons personnelles. Une haine irrationnelle qui ne s'explique pas. Il faut le dire, l'Algérie tient à la sécurité de la Tunisie, à la fois sur le plan sécuritaire mais n'hésite pas aussi à l'aider financièrement – et c'est son devoir dans des situations délicates", a-t-il tenu à souligner.
Il a ajouté que les déclarations faites à la presse étrangère par l'ancien président tunisien (13 décembre 2011-31 décembre 2014) à propos du "sujet épineux" du Sahara occidental, ont "provoqué l'ire des Algériens", faisant remarquer que M. Marzouki, "se faisait rare sur la scène médiatique depuis qu'il a annoncé son retrait définitif de toute activité politique".
A ce propos, le Pr. Chitour a indiqué que M. Marzouki qui "prétend qu'on lui attribue le titre de défenseur des droits de l'Homme, n'a pas été dans ses déclarations pour défendre le droit d'un peuple, tel qu'édicté dans l'esprit et la charte des Nations unies et de l'Union africaine, s'agissant du Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique inscrite à l'ONU".
Estimant que M. Marzouki est "décidément en verve et y travaillant sur commande", le Pr Chitour a indiqué que l'ancien président tunisien "comme tous les révolutionnaires off shore qui tiennent plus à l'adoubement externe, ne fera pas exception", en concluant : "En vendant son âme au plus offrant, lui le Marocain de cœur avec une vision hémiplégique de la notion des droits des peuples à se libérer, il nous prouve plus que jamais que son sacerdoce humanitaire était du vent". (SPS)
 
090/097/700