Aller au contenu principal

L'Etat marocain dans la confusion suite aux frappes incessantes des combattants de l’ALPS (Gouvernement sahraoui)

Submitted on

Bir Lahlou (République sahraouie), 17 nov 2020 (SPS) Le gouvernement sahraoui a indiqué mardi que le communiqué du Maroc suite à l’appel lancé par son roi au SG de l’ONU pour intervenir rapidement et instaurer un cessez-le-feu, traduit "la confusion dans laquelle se trouve l’Etat d’occupation suite aux frappes incessantes des combattants de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS)".
Le gouvernement sahraoui qualifie les attaques menées par l’occupation marocaine à El Guerguerat d'"acte d’agression prémédité qui vise à saper les efforts du Secrétaire Général de l’ONU qui tendaient à apaiser la tension dans la région".
"Le gouvernement de la République sahraouie condamne avec force le communiqué rendu public par le royaume du Maroc, suite à un appel téléphonique qu’a eu, lundi, SG de l’ONU, Antonio Guterres avec le roi du Maroc, où il a été fait usage d’un langage belliqueux et d’une menace creuse, qui témoignent de la confusion dans laquelle se trouve l’Etat d’occupation, suite aux frappes incessantes des combattants de l’ALPS provoquées par son attaque militaire, vendredi à l’aube, contre des civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement dans la région d’El Guerguerat, en territoire libéré de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)".
"Les lamentations proférées par le régime marocain d’occupation quant au cessez-le-feu ne sont qu’un simple stratagème qui ne doivent leurrer quiconque, car c’est lui même qui a violé le cessez-le-feu", a-t-il souligné, lui imputant "l’entière responsabilité de ce qui a découlé et de ce qui découlera de son acte comme conséquences lourdes sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région", a estimé le Gouvernement sahraoui.
Il a appelé en outre "le régime marocain à dire la vérité devant son peuple, ou plutôt ceux qu'il considère uniquement comme ressortissants, car c'est lui qui a déclenché la guerre d'aujourd'hui, débutée le 31 octobre 1975 avec la colonisation de notre territoire", lit-on dans le communiqué.
Le gouvernement sahraoui a estimé d'autre part que le communiqué du Maroc "est une autre preuve de la tergiversation de l'occupation et de sa politique de fuite en avant, à travers laquelle il cherche à faire le blackout sur ce qui se passe sur le terrain, tandis que les vaillantes unités de l'ALPS intensifient leurs attaques et bombardent plusieurs sites des forces envahissantes, le long du mur de l'humiliation et de la honte, occasionnant des dégâts humains et matériaux parmi les rangs des forces de l'ennemi".
Le communiqué du gouvernement sahraoui a aussi précisé que les velléités de l'occupation de faire croire à son opinion public et à l'opinion public international que "l'échec de toutes les bons offices du Secrétaire général" était la raison pour laquelle elle a mené son attaque militaire sur les civils sahraouis dans la zone tampon d'El Guerguerat.
La même source a en outre indiqué "le Secrétaire général onusien, lui même, et l'ONU ne sont pas sans savoir que la nouvelle agression marocaine est intervenue à la veille des contacts programmés vendredi entre le SG de l'ONU et les dirigeants sahraouis", ce qui explique clairement que "la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu est un acte agressif manifeste, dont le but est de saper les efforts du SG onusien visant à mettre fin aux tensions et à assurer la stabilité dans la région".
Par ailleurs, le gouvernement sahraoui a qualifié la déclaration du régime marocain sur "la restauration de la stabilité et le règlement définitif du problème" de nouveau mensonge qui "vient s'ajouter aux autres formes de désinformation et de calomnies, un régime, ajoute-t-il, qui croit que sa propagande médiatique de désinformation pourrait se réaliser".
Le gouvernement sahraoui s'est en outre interrogé comment la situation peut être normale alors que "les bases militaires, les points d'appui et les centres d'approvisionnement relevant des forces d'occupation subissent depuis le vendredi 13 novembre, jour et nuit, des attaques continues et intensifiées par les unités de l'ALPS dans plusieurs secteurs, le long du mur de la honte".    
En parlant de son attachement au cessez-le-feu, le Maroc ment éhontément pour tromper l’opinion publique internationale sur ce qui se passe réellement sur le terrain, a estimé le Gouvernement sahraoui, faisant remarquer que "le régime d’invasion marocain a lui-même reconnu publiquement son crime et n’a pas caché son agression contre des manifestants civils".
"Les violations du cessez-le-feu par l’Etat d’occupation n'ont jamais cessé. Il poursuit son occupation militaire illégale de parties du territoire national sahraoui et se rend responsable de graves violations contre les citoyens sahraouis et de crimes contre l'humanité dans les territoires occupés", a rappelé le Gouvernement sahraoui.
"Des faits sur lesquels les Nations Unies et la communauté internationale ont trop longtemps fermé les yeux. Le peuple sahraoui ne peut plus le tolérer", a-t-il poursuivi.
Le Gouvernement sahraoui a de nouveau affirmé que "le peuple sahraoui est tout à fait prêt à faire face à toutes les manœuvres de l'Etat d'occupation marocain et à consentir tous les sacrifices nécessaires pour poursuivre sa lutte par tous les moyens légaux, à leur tête la lutte armée", précisant que "les vaillantes unités de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) continuent à riposter à l’agression marocaine dans le cadre de l’exercice du droit sacré du peuple sahraoui à la lutte armée, laquelle, a-t-il dit, ne s’arrêtera avec l'aide de Dieu qu’après la libération de toutes les parties occupées du Sahara occidental".
Par ailleurs, il a indiqué que la RASD continuera à accueillir favorablement tous les efforts internationaux et africains visant à résoudre le conflit par des moyens pacifiques sur la base du plein respect du droit inaliénable et non négociable du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance. (SPS)
020/090/700