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GB: le bureau du Front Polisario adresse une lettre à la diplomatie britannique, aux partis politiques et à la société civile sur les peines iniques prononcées contre les prisonniers de Gdeim Izik

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Londres, 26 juil 2017 (SPS) La représentation du Front Polisario en Grande Bretagne a adressé une lettre urgente au ministère des Affaires étrangères et à la société civile britanniques, les exhortant à intervenir pour faire pression sur le gouvernement marocain pour annuler les peines iniques prononcées contre les prisonniers sahraouis de Gdeim Izik.
Dans une lettre adressée au chef du département Maghreb arabe au ministère britannique des Affaires étrangères, Christopher Gilf, le représentant du Front Polisario au Royaume-Uni, Mohamed Limam Mohamed Ali a exhorté le gouvernement britannique "à intervenir en urgence pour l'annulation des peines arbitraires prononcées par la Cour d'appel de Salé (Rabat) et la libération de tous les détenus politiques sahraouis qui croupissent les geôles marocaines".
Le document présenté par le Front Polisario renferme des détails sur les développements du dossier des prisonniers de Gdeim Izik et les positions des organisations humanitaires internationales à l'égard des peines prononcées contre eux, ainsi que le statut **du Sahara Occidental qui est soumis au Droit international humanitaire (DIH).
Le représentant du Front Polisario a affirmé que "le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes de l’Onu que le Maroc  occupe illégalement, soulignant l'importance d'appliquer le DIH en vertu de l'article 2 commun aux quatre conventions de Genève".
"Les 24 Sahraouis condamnés dans le cadre du procès de Gdeim Izik sont des personnes protégées au sens de l'article 4 de la 4ème convention de Genève et devraient en tant que telles se voir appliquer les protections prévues  par le droit international humanitaire", a-t-il abondé dans ce sens.
Il est mentionné dans ledit document que plusieurs ONG, à l'instar de l'organisation britannique Adala UK et Humain rights watch avaient exprimé leur préoccupation quant aux motifs politiques qui se dissimulent derrière ce procès.
Les accusés dans l'affaire de Gdeim Izik ont été condamnés par un tribunal militaire, bien qu’ils soient des civils, à plusieurs années de prison sur la base d'aveux extorqués sous la torture.
En novembre 2010, les autorités d'occupation marocaines sont intervenues violemment afin de démolir le camp de résistance de Gdeim Izik qui avait été formé par environ 20.000 Sahraouis afin de défendre leurs droits économiques, sociaux et culturels, y compris leur droit à l’autodétermination et leur droit à disposer librement de leurs ressources naturelles. (SPS)
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