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L'autorité sahraouie du pétrole dénonce l'accord pétrolier israélo-marocain

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Dakhla (territoire sahraoui occupé), 18 oct 2021 (SPS) L'autorité sahraouie du pétrole et des mines, a dénoncé la signature par le Maroc, représenté par l'Office national marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), d'un accord avec la compagnie pétrolière israélienne Ratio Petroleum portant sur l'exploration du bloc atlantique de la ville de Dakhla occupée.
"Cet accord représente une nouvelle étape dans la série des crimes économiques perpétrés par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés", indique un communiqué de l'autorité sahraouie du pétrole et des mines.
L'autorité rappelle le statut juridique du Sahara Occidental en tant que territoire en attente de décolonisation, occupé illégalement par le Maroc.
"Cet accord n'a aucune valeur juridique du fait que le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara Occidental, tel qu'affirmé par la Cour de justice internationale dans son avis consultatif de 1975 et réitéré par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en 2016 et 2018 et récemment par le Tribunal de l'Union européenne le 29 septembre dernier", a-t-elle assuré.
L'accord paraphé fin septembre est considéré comme étant doublement politique, intervenant neuf mois après la signature de l'accord sur la normalisation des relations entre l'entité sioniste et le Maroc.
La superficie totale du bloc atlantique de Dakhla est de plus de 129.000 kilomètres carrés. Il est situé dans la partie sud du Sahara Occidental et s'étend jusqu'à la frontière avec la Mauritanie. Le bloc couvre une zone partant du rivage, y compris la zone d’eau peu profonde et s’étend jusqu’à une profondeur d’eau d’environ 3.000 mètres.
Le Tribunal de l'Union européenne avait annulé, dernièrement, deux accords sur la pêche et l'agriculture entre le Maroc et l'Union européenne (UE) étendus au Sahara Occidental occupé, et affirmé que le Front Polisario était le seul représentant légitime du peuple du Sahara Occidental.
Le Tribunal de l'UE avait précisé que ces deux accords avaient été conclus en violation de l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara Occidental.
A l'issue du verdict du Tribunal de l'UE, le Gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont appelé les parties concernées, les Gouvernements, les entreprises et les sociétés à respecter cette décision.(SPS)
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