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La RASD, un Etat fort de ses institutions et déterminé à faire face à l'occupation marocaine

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Aousserd (camps de réfugiés sahraouis), 27 fev 2021 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un Etat fort de ses institutions et déterminé à faire face à l'occupation marocaine jusqu'au parachèvement du processus de libération, a affirmé vendredi le ministre de l'Information, Porte-parole officiel du Gouvernement sahraoui, Hamada Selma Eddaf.
Le peuple sahraoui est déterminé, aujourd'hui, et plus que jamais, à "parachever sa souveraineté sur l'ensemble de ses territoires, notamment après la reprise de la lutte armée le 13 novembre dernier", suite à l'agression militaire marocaine inique contre les manifestants sahraouis à El-Guerguerat, à l'extrême Sud-Ouest du Sahara occidental, a indiqué dans une déclaration à l'APS, M. Selma, la veille des festivités commémoratives du 45e anniversaire de la proclamation de la RASD.
Evoquant la reprise de la lutte armée, le responsable sahraoui a affirmé que cette décision est intervenue "après 29 années d'attente, au cours desquelles, le peuple sahraoui a donné à la Communauté internationale, une occasion de faire sortir pacifiquement l'occupant marocain de son pays, après 16 années de guerre farouche".
Aujourd'hui, poursuit M. Selma, " face à la passivité des Nations Unies et aux diktats étrangers entravant le règlement pacifique, venant notamment de la France membre au sein du Conseil de sécurité, le peuple sahraoui s'est vu dans l'obligation de disposer par lui-même de son devenir". Ainsi, depuis le 13 novembre à ce jour, l'ALPS s'acquitte, au quotidien, de son devoir pour imposer à l'occupant de sortir de ses terres spoliées, a affirmé M. Selma.
La lutte armée se poursuit dans le cadre de nombreux acquis dont l'état de démoralisation que vivent les soldats marocains ainsi que les cas de désertion enregistrés, a rappelé M. Selma.
Il a également mis en avant les répercussions de la guerre déclenchée contre le citoyen marocain particulièrement le niveau de services publics (éducation, santé, etc.) ayant suscité la colère des citoyens qui ont organisé des protestations à travers plusieurs villes.
La proclamation de la République sahraouie était nécessaire pour combler le vide juridique qu'avait laissé l'Espagne qui n'a pas assumé sa responsabilité historique envers les territoires qu'elle occupait, a estimé le responsable.
A cette occasion M. Selma a adressé un message à la communauté internationale rappelant que "la cause sahraouie demeure une question de décolonisation. La légalité internationale stipule de permettre au peuple sahraoui d'accéder à son droit à l'autodétermination".
"Le règlement du conflit au Sahara occidental ne saurait aboutir qu'à travers une position internationale ferme amenant l'Etat de l'occupation à respecter la légalité internationale", a-t-il souligné, réitérant "la disposition du peuple sahraoui à consentir davantage de sacrifices pour arracher sa liberté et parachever sa souveraineté sur tout le territoire". (SPS)
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