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Ould Salek condamne les déclarations du MAE marocain

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New York (Nations-Unies), 25 sept 2019 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a condamné le discours du ministre marocain des Affaires Etrangères (MAE), Nasser Bourita, prononcé devant l'Assemblée générale des Nations-Unies (ONU), affirmant que ce discours était une réitération de la politique d'intransigeance adoptée par l'occupation marocaine.
"Le MAE marocain avait prononcé, hier, un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, dans lequel il a réitéré la position intransigeante habituelle de l'occupation marocaine, en répétant, avec arrogance, les mêmes arguments désuets", a indiqué M. Ould Salek dans une déclaration à la presse à New York.
Pour le chef de la diplomate sahraouie, "le discours du ministre marocain se heurte aujourd'hui à la réalité de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui s'assoie à côté du Maroc lors des foras internationaux", ajoutant que "ses arguments sont rejetés et réfutés par la communauté internationale".
"La guerre hostile menée contre le peuple sahraoui et la politique expansionniste et intransigeante visant à gagner davantage de temps entraine, de plus en plus, le Maroc vers une situation inconnue et un avenir incertain et fait plonger son peuple dans la pauvreté, l'ignorance, la privation et la misère", a-t-il soutenu.
Le peuple sahraoui, qui s'apprête à organiser le 15ème Congrès du Front Polisario "est déterminé, plus que jamais, à exercer sa souveraineté et recouvrer ses pleins droits, en dépit des manœuvres incessantes de l'occupation marocaine et de ses discours réfutés par la légalité internationale".
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait soumis à l’Assemblée générale un rapport sur les droits des peuples à l’autodétermination dans lequel il a informé l’organe délibérant de l’organisation onusienne de l’état d’avancement du dossier du Sahara occidental.
Le rapport, figurant à l’ordre du jour de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU qui a entamé ses travaux la semaine dernière à New York, a été soumis, en application de la résolution 73/160 de l’AG, par laquelle celle-ci a prié le secrétaire général de lui faire rapport sur la question de la réalisation universelle du droit des peuples à l’autodétermination.
M. Guterres a ajouté que, dans son dernier rapport d’avril 2019 sur la question sahraouie, il a fait observer que "pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, il faudrait une volonté politique forte non seulement de la part des parties et des Etats voisins, mais aussi de la communauté internationale".
Le SG de l’ONU relève que l’Assemblée générale de l’ONU a appuyé dans sa résolution 73/07 sur la question du Sahara occidental "le processus de négociation, initié par le Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et a loué les efforts déployés à cet égard par le secrétaire général et son envoyé personnel pour le Sahara occidental.
La résolution 73/07, adoptée en décembre 2018, a souligné la nécessité pour les parties au conflit d’entrer de bonne foi et sans conditions préalables dans une phase de négociation plus intensive.
Le Conseil de sécurité, qui a examiné le rapport d'avril 2019, a adopté la résolution 2468 (2019), réitérant sa volonté "d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. (SPS)
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