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"Ne nous laissons pas divertir de notre objectif qui est de permettre au peuple sahraoui de s’exprimer sur l’avenir du Sahara occidental" (Michele J. Sison)

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New York (Nations unies), 29 avr 2017 (SPS) "Ne nous laissons pas divertir de notre objectif qui est de permettre au peuple du Sahara occidental d’organiser un référendum sur le statut futur de ce territoire", a déclaré vendredi,  la Représentante permanente adjointe des Etats-Unis à l'ONU, Mme Michele J. Sison après l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental dernier de décolonisation en Afrique.
Cette résolution fixe, selon Mme Sison, de "nouvelles normes" pour la Mission, qui doit pouvoir recruter des personnels dotés des compétences adéquates, a-t-elle dit.
La situation sur le terrain doit changer, bien entendu, et les parties doivent laisser la Mission (Minurso) faire son travail, mais il faut que le Conseil examine le "tableau plus large" au Sahara occidental, a plaidé la représentante.  C’est la raison pour laquelle sa délégation a apporté son appui au plan du Secrétaire général visant à relancer un règlement négocié "dans un nouvel esprit et une nouvelle dynamique".
Considérant que l’un des principes du maintien de la paix est d’appuyer des solutions politiques, Mme Michele  J. Sison a expliqué que le report de la mise aux voix de ce texte a été essentiel pour permettre à l’ONU et à la MINURSO de refermer le "chapitre de l’an dernier" au Sahara occidental.  "Le Conseil de sécurité doit porter son attention là où elle doit être, à savoir soutenir un règlement politique", a-t-elle estimé.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l’unanimité vendredi la résolution 23 51 (2017) par laquelle il proroge jusqu’au 30 avril 2018 le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Dans cette résolution, les membres du Conseil réaffirment la nécessité du plein respect des accords militaires convenus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu et “exhortent les parties à y adhérer pleinement”.
Le Conseil de sécurité estime également que la récente crise dans la zone tampon de Guerguerat  “soulève des questions fondamentales liées au cessez-le-feu et aux accords connexes et engage le Secrétaire général à explorer les moyens de les résoudre”.
Le Conseil de sécurité appelle aussi les parties prenantes à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général “sans conditions préalables et de bonne foi”. (SPS)
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