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Sahara occidental : l’ancienne présidente d’Irlande souhaite "une percée" dans le règlement du conflit

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Washington, 18 nov 2016 (SPS) L’ancienne présidente d’Irlande, Mary Robinson, a souhaité vendredi une percée dans le règlement du conflit au Sahara occidental, en indiquant que les 40 années d’occupation marocaine ont gravement pesé sur la situation des Sahraouis.
"J’espère qu’il pourrait y avoir une percée dans (la tenue) d’un référendum d’autodétermination", a déclaré à Marrakech Mme Robinson dans un entretien accordé au journal indépendant américain "Democracy Now".
"Oui dans le sens (ou ce conflit est devenu) une interminable saga", a répondu Mary Robinson à une question sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
L’ancienne haut-commissaire des Nations Unis aux droits de l’homme a affirmé que ce conflit qui dure depuis plus de 40 ans est "un gros problème qui pèse sur les réfugiés" sans cacher, par ailleurs son pessimisme sur son règlement rapide.
"C’est un problème de longue date, comme vous le savez (…) ce genre de problèmes qui demeurent et qui persistent", a regretté l’ancienne présidente d’Irlande qui préside actuellement la Fondation Mary Robinson pour le climat et la justice.
Elle a estimé qu’il était "extrêmement difficile" d’envisager actuellement des progrès en mesure d’aider à améliorer la situation" au Sahara occidental, en allusion aux blocages marocains au processus onusien qui empêchent la reprise des négociations entre les deux parties du conflit.
"Les Aînés ont été également très préoccupés par la situation en Palestine qui ne s’améliore toujours pas", a-t-elle dit.
"Nous devons parler de solidarité humaine et de travailler ensemble pour la sécurité du monde et les objectifs de développement durable pour rendre les communautés plus résilientes", a-t-elle souligné.
L’ancienne présidente de l’Irlande qui participe à la Cop 22 est revenue dans son entretien au quotidien américain sur la crise des réfugiés qui a été accentuée par les conflits et les changements climatiques, en appelant au respect de l’accord de Paris sur le climat dans le sillage des voix qui s’élèvent pour l’annuler.(SPS)
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